Surtout les Rock Critics actuels : les Manoeuvre (rédac chef du Rock&Folk qui va se fourvoyer dans la nouvelle star quand même), les Eudeline ("de toute façon, dans le Rock ce qui importe avant tout c'est le look. La musique c'est secondaire"), les Ungemmut qui détestent les albums live ("surtout ceux de Led Zep") et j'en passe.
Le vrai journalisme rock est mort avec Alain Dister, cet été. Pionnier, il fut l'un des tout premiers journalistes français à partir pour la Californie en 1966. Il devient l'ami des Grateful Dead et suivit quasiment au jour le jour les débuts des groupes les plus prometteurs de la région : Jefferson Airplane, Frank Zappa et ses Mothers, les Doors, Love et Quicksilver Messenger Service.
En 67, il a passé quelques mois au sein d'une communauté hippie de Haight Ashbury pendant le Summer Of Love pour un reportage photo.
En 76, il met les voiles en Grande Bretagne pour couvrir les débuts du Punk. Bref une légende le mec.
Il est également l'auteur de plusieurs livres sur les Beatles, le Grateful Dead, Pink Floyd et Led Zeppelin. Même si ses bios de groupes sont parfois asser maigres et regorgent d'anecdotes archis connues et entendu 20 fois, ils restent intéressent pour les personnes voulant se lancer à la découverte d'un groupe.